Le musée d’Aquitaine propose une réflexion sur le phénomène mondial du surf, qui a pénétré l’Europe par l’Aquitaine à la fin des années 1950.
Abordé dans ses dimensions culturelles, économiques, sportives et environnementales, à partir d’une approche anthropologique et sociologique, il est illustré par des collections privées et publiques ainsi que des créations d’artistes contemporains.

Ma contribution à cette exposition collective est la réalisation d'une peinture sur une planche de surf shapée par Swopsurfboard®.

Le travail exposé tente de confronter, voire de fusionner, mes souvenirs d’enfance afro-caribéens avec mes expériences urbaines occidentales.

Si la ville évoque en moi une “jungle urbaine“, elle est la source d’un bouillonnement perpétuel de cultures qui se croisent... se dessine alors une forme d'architecture ethnique.
Les immeubles en béton deviennent des totems colorés, ornés de symboles africains dont certains sont directement gravés dans le pain de mousse de cette planche de surf.

Soucieux des enjeux écologiques que traverse notre époque, j’accorde une place centrale à l’Arbre, colonne vertébrale de la planche et symbole d’un lien à la Nature à réfléchir.